Saturday, January 29, 2011

One day, one man, a story

Elle est fatiguée ta princesse. Elle commence à sentir le passage des années. Elle regarde la mer, écoute les vagues, regarde l’horizon et sent ses talons. Cela fait un peu mal, s’appuyer comme ca, sur les talons. Elle change de position. C’est beaucoup mieux maintenant. Elle voudrait marcher sur l’eau. Ou au moins être sur un bateau, sur la mer. LE soleil brille. Il la tape gentiment sur la tête. Le vent caresse son visage et ses cheveux. Elle n’entend plus les oiseaux. Les mouettes. Elle se croit chez soi. Elle a regagné la paix. Ah, écoute-les ! Ils sont revenus. Je les entends crier « On est ici ! Tu t’es trompée » Et ils plongent dans l’eau salée de la mer. Comme vous êtes courageux !... J’essaie de vivre le moment. Carpe Diem ! Un dicton latin qu’elle n’avait pas vraiment compris. Et les larmes coulent, de nouveau. Arrêtez-vous ! Il n’y a pas de raison de pleurer. Et elle essaie d’envoyer son esprit au milieu de la mer. Ses talons lui font toujours mal. Elle change de position. Elle ne va pas écrire des poésies. Elle ne sait pas écrire des poésies. Elle ne sait même pas lire les poésies.

Elle aime sa blouse. En noir et blanc. Si simple. Et sa façon de marcher sur les cailloux. Elle se balance, elle dance, presque. Elle s’éloigne tout lentement. Elle voit encore un peu de noir et blanc. Et il lui semble apercevoir une danse. La danse de la liberté et du bonheur. Elle y réfléchi : aimerait-elle vivre ici…au bord de la mer ? Ecouter tous les jours cette musique. Les histoires. L’histoire. Peut-être. La mer EST son truc. Elle confirme et elle sourit à l’intérieur. Quelques gouttes d’eau la touchent. Merci ! Elle prend une photo. D’un bateau aux voiles. Et encore une. Elle aimerait bien être un peintre, mais elle ne l’est pas. Alors, ce qui lui reste est l’appareil de photo. Et elle fait la même chose que des milliers d’autres personnes. Et elle a ses photos à elle. Le soleil est sorti des nuages. Elle attend. Le vent souffle. Il lui raconte qu’on vieillit tous. Il lui dit : tu n’es plus un enfant. Pourtant, ce n’est pas le vent. C’est elle. Elle sourit à l’intérieur. Oh, quelle belle vague ! Elle s’est brisée fortement et bruyamment. Oh, comme il la gâte, le soleil ! Le soleil, la brise, la mer… Elle est la ou il faut. Elle va manger une pèche. Elle sourit…. Pas seulement a l’intérieur. Nouveau sourire. Mmmm... Délicieuse ! Sourire. Un chewing gum… Elle pense à toi. Un sourire. Et elle embrasse la mer. Elle est grise, bleu et verte. Et elle aime l’écume. Le blanc de la mer. Les vagues dansent. Elles s’approchent. Parfois, la mer lui fait peur. Elle est comme les hommes. Et elle s’approche. Et le soleil la réchauffe. Elle doit maigrir. Sourire. Elle n’a pas apporté ses lunettes. Mais elle a déjà des rides. Sourire. Elle trouve que c’est très bien de sourire. Qu’est ce qu’elle apporte avec elle cette eau de la mer ? Des chansons des marins, des chansons des enfants ? Et une autre langue ?